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bienvenue sur mon blog courtepieces desir de soie la cliente, la vendeuse, l’inconnue. dans une grande mercerie, vers 1890, une riche cliente irascible malmène la vendeuse au rayon des soieries. après avoir déballé quantité d’étoffes, la vendeuse lui présente une soie jaune narcisse. entre alors une jeune femme mystérieuse qui va timidement de coupons en coupons qu’elle caresse avec dicrétion. la cliente, la soupçonnant de mauvaises intentions, la fait chasser de la boutique. elle finit par s’enfuir à son tour à l’annonce du prix de la soie en prétendant que rien n’est assez beau pour elle. narcissisme et fétichisme. désir de soi et désir de soie. diable de chocolat la gourmande, le chocolat (diablotin ou voix off,….) une femme devant sa tablette de chocolat. un dialogue s’instaure entre eux: il s’agit pour le chocolat de tenter la gourmande. mais à la manière d’oscar wilde, le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder… a perte de vue monologue problème de vue? ah! ces yeux qui nous en font voir de toutes les couleurs! desillusions perdues l’employée, le directeur et le sous-directeur une employée est convoquée chez son directeur pour une simple remontrance. le ton monte, les sacs sont vidés, la révérence est tirée et le rideau tombe sur les trente années de carrière de l »employée, qui sort, libérée. jalousie la mère et sa fille une mère accuse sa fille de l’avoir volée. la jeune fille souffre de boulimie. la mère souffre de jalousie. comment les guérir? en les séparant. quatuor un homme et trois sexagénaires sur la place d’un marché, un homme court, hagard. il a perdu sa femme dans la foule et la cherche. il croit l’apercevoir au milieu d’un groupe de trois sexagénaires en pleine discussion. il s’en approche et les harcèle, convaincu qu’ils la connaissent. ils s’en défendent jusqu’à lui faire perdre la raison. au bord de la folie, il finit par se réveiller. ce n’était qu’un cauchemar. il n’a jamais eu de femme! mais alors…. la saint valentin ou la declaration elle, lui elle récite un texte d’eric emmanuel schmitt, l’extrait de la déclaration d’amour de la petite à don juan dans la nuit de valognes. lui ne le sait pas et lui répond, interloqué parfois par ce discours surprenant. mais au fil des répliques, il finit par rejoindre le texte, sur un même accord, au diapason. pour elle, ce n’est pas du théâtre, mais sa déclaration. le client la prostituée, le client la nuit, une prostituée, appuyée contre un réverbère, attend. s’approche un homme d’âge mûr, très élégant. ce n’est pas un client habituel. il ne consomme pas. il veut parler simplement. soudain, il sort un révolver et lui demande de le tuer… consultation la patiente, le docteur une patiente consulte son médecin pour une forte migraine. mais pour guérir certains maux, les mots suffisent. ils seront dits. la migraine passera à la fin de la consultation. le sourire la femme, l’homme ( et sa photo) une femme regarde la photo d’un inconnu. elle est fascinée par son sourire. elle se demande à qui l’homme sourit ainsi. il va lui répondre… le clown et la mendiante spectacle de rue d’un côté, un clown, qui mime son numéro de puces savantes et de l’autre, la mendiante, accompagnée de son chien, fait cuire ses sardines sur un petit réchaud. elle s’adresse à l’animal avec l’accent anglais et le vouvoie. elle commente les mimiques du clown qui reste impassible. 8 mars, 2009 à 22:52 | commentaires (0) | permalien et don juan rencontra carmen… pièce en 1 acte s’inspirant du dom juan de molière et de la carmen de mérimée ,réunissant des extraits de l’opéra de mozart et de celui de bizet. personnages: don juan, sur le retour mais toujours aussi séducteur carmen, jeunesse éternelle, fidèle à elle-même decor: une bibliothèque ou quelque chose d’approchant, pourvu qu’il y ait des livres. argument: dans une vieille bibliothèque poussièreuse, les livres attendent paisiblement que des esprits curieux leur fassent prendre l’air. mais on leur préfère des écrans de toutes sortes et leurs pages ne sont plus tournées. cette léthargie n’est pas du goût de leurs héros , dont deux d’entre eux vont en sortir bientôt et se croiser pour la première fois, dans un siècle qui n’est pas le leur. don juan, qui a découvert ce que tant d’auteurs ont fait de lui, est furieux. qu’est devenu son personnage? où est le libertin du 17ème? du romantique repenti à l’homosexuel, il n’en fallait pas moins! « je vais leur montrer de quel bois, je me chauffe et de quelle chère, je me repaîs! » et voilà justement de quoi lui ouvrir l’appétit: une bohémienne à la robe rouge qui s’avance en se déhanchant! danse nuptiale ou combat de coqs? carmen, femme fatale, reste libre jusqu’à la mort; don juan, séducteur mythique et libertin athée, fuit tous les dogmes. carmen ment comme elle respire, don juan ne croit que ce qu’il voit. carmen sélectionne, don juan collectionne. qui séduira l’autre? qui vaincra l’autre? 7 mars, 2009 à 20:42 | commentaires (0) | permalien la comédie du hasard « cette nuit là, j’ai regardé ce que je n’avais jamais voulu voir, j’ai écouté ce que je n’avais jamais voulu entendre, puis j’ai raconté ce que je n’avais jamais voulu dire; alors tu es venue, noah, la sérénité. » la comedie du hasard ou pour le meilleur et pour le pire comédie dramatique en 8 tableaux personnages: lisa, écrivain amateur et marie, son héroïne, la quarantaine tourmentée eric, cadre supérieur, même âge, séducteur jeff, retraité obscur leo, vieux célibataire, paisible et raffiné decor: deux lieux différents sur scène, l’un représentant une terrasse avec deux chaises longues, une table et une rambarde laissant deviner la mer; et l’autre, l’intérieur d’une cabane de pêcheur à l’ambiance sinistre, avec filets épars et animaux empaillés. avec des jeux de lumière, on passe de l’un à l’autre décor, comme d’une histoire à l’autre, comme de la réalité au rêve. argument: lisa, une quadragénaire, employée de bureau et comédienne à ses heures, profite de sa cure dans un centre de thalasso en bretagne, pour terminer l’ecriture d’une pièce de théâtre. elle se lie d’amitié avec un autre curiste, léo, auquel elle confie son projet. or, ce qu’a imaginé lisa n’a rien d’une fiction. léo découvre très vite que la pièce qui se joue au fur et à mesure de son écriture (dans la cabane), est le fruit d’une vengeance: le personnage crée par lisa, marie, retrouve dans un même lieu et au même moment, l’homme qu’elle a le plus aimé, eric, et celui qu’elle a le plus haï, jeff. chacun feint l’ignorance et pourtant, tous se sont reconnus. rien n’est dû au hasard, tout a été calculé, écrit. marie règle ses comptes avec son passé. mais ce qui est simple pour le personnage, qui ne fait que suivre son auteur, l’est beaucoup moins pour ce dernier. lisa finit par demander l’aide de léo pour trouver la chute de son histoire; léo fera en sorte qu’elle ne soit pas celle de lisa. le hasard joue sa comédie mais la réalité ne rejoindra pas la fiction. preambule: une femme frappe à la porte d’une cabane de pêcheur. il pleut. elle est trempée et elle a froid. elle frappe encore et finit par pousser la porte qui s’ouvre. elle entre et découvre dans la pénombre des ombres au regard figé. elle recule d’effroi et finit par comprendre qu’ils s’agit d’animaux empaillés. elle reste là, pétrifiée par la peur, lorsque la silhouette d’un homme, apparait dans l’encadrure de la porte. il l’observe, sans qu’elle ne l’aperçoive, puis au bout d’un instant, il appuie sur l’interrupteur et la pièce s’éclaire… 7 mars, 2009 à 12:41 | commentaires (0) | permalien les filles de la rochelle pièce en 5 tableaux personnages: geoffroy de rauzan, riche armateur rochelais, 55 ans louise de rauzan, veuve, mère de geoffroy, 75 ans flore de rauzan, fille de geoffroy, 20 ans gilles mac gregor, comédien et poète, la trentaine toussaint de fetilly, ancien capitaine de marine, au service de geoffroy, la cinquantaine honorine, cuisinière des rauzan, la cinquantaine quentin, mari d’honorine, la soixantaine simon, leur